Ludovic Guerin

Un concept lumineux !

Originaire de Paulnay, dans l’Indre, Ludovic Guérin est né en 1994. Ses parents sont des passionnés. Comme lui. Bricolage, musique électronique, décoration… Ils ont beaucoup influencé leur fils par leur éclectisme et leur amour de l’Art sous toutes ses formes. Devenu adulte, Ludovic s’est orienté vers la création et le son. « J’ai fait mes premières créations (…) après avoir découvert le travail des artistes plasticiens qui, dans le sud, où ma mère est artiste peintre, travaillent le bronze et l’acier. Et grâce à mon grand-père, qui était architecte, j’ai toujours vu des belles décos d’intérieur. » explique-t-il.

C’est en 2017 qu’il crée son premier luminaire pour un membre de sa famille, déçu par les choix industriels et trop formatés des magasins. Le succès est au rendez-vous et cela pousse Ludovic vers la création de lampes design au style totalement innovant. Bois, métal, couleurs, formes uniques… L’artiste veut avant tout intégrer ses lampes à un environnement.

Chaque pièce est unique et sa réflexion porte d’abord sur un projet. À l’exemple de ces planches de bois avec lesquelles il fabrique des panneaux sculptés qui lui permettent d’intégrer des projections de lumière ou de laisser filtrer les rayons du soleil. Ses deux passions se rejoignent parfois : il mixe de la musique et s’occupe de la scénographie. Ses création sont désormais signées G Light Design : G pour Guérin, Light pour le mot anglais qui signifie lumière, et Design parce que Ludovic est avant tout un créateur, un designer d’ambiances comme d’autres sont designers d’espaces. Feutrées, cosy ou plus lumineuses, ses lampes sont là pour créer une atmosphère, tel un cocon dans lequel les acquéreurs puiseront des ressources ou des forces nouvelles.

En 2018, Ludovic Guérin a exposé à L’Art au Quotidien, au Palais des congrès de Tours, où ses luminaires ont été remarqués et appréciés des visiteurs. IA, Lampe avec tablette, Square Life ou Hétéroclite, les créations de l’artiste ne laissent pas indifférent. Novatrices et intrigantes, elles se laissent dévoiler et comprendre quand on veut leur accorder un temps devenu trop rare. « J’ai appris la soudure tout seul. Je travaille le métal à froid car j’ai une maladie orpheline, la dysplasie ectodermique : mon corps ne supporte pas la chaleur car je ne transpire pas. », explique Ludovic Guérin. Le travail du métal à froid, comme il le pratique, est beaucoup plus difficile mais cela ne rebute pas le sculpteur de lumière qui prend, lui aussi, le temps de peaufiner chaque œuvre. Unique. Comme lui.