C’est par le regard, par la perception et la compréhension du regardeur que mon travail devient ART

Art Collect - Manorack

Manorack est né à Paris en 1956 et vit actuellement au Pays basque. Ce photographe autodidacte, « qui n’a jamais cessé de l’être » selon ses dires, a commencé sa carrière comme pigiste pour la presse locale et nationale. Il a effectué des stages de développement et de tirage argentique en 1985 et de prises de vue chez Kodak, à Sevran, en 1983. Ensuite, il est devenu photographe-filmeur, et photographe d’entreprise, entre 1986 et 1994. En 1994, il a bifurqué vers une route encore inédite : une formation d’éducateur spécialisé.

Pendant ses années passées dans le social, il n’a jamais cessé d’initier son jeune public à la photographie, allant jusqu’à monter un laboratoire de tirage photo dans un institut d’accueil pour jeunes en situation de handicap. Il a choisi son prénom Manorack comme nom d’artiste.

C’est en 1989 que Manorack s’inscrit pour la première fois comme photographe professionnel. Après un long passage par le social, il reprend officiellement en 2019 le statut professionnel d’artiste photographe. Il explique : « Ma création se décline presque toujours en plusieurs étapes. Il est bien rare que je termine mon œuvre d’un seul trait, puisque habité par une sorte de réajustement permanent… Pour moi, vivre un tableau est aussi d’accepter le changement constant du regard et de la vision… forcément dans une constante influence… Mes sources d’inspiration et de référence sont multiples que je ne peux décliner par crainte d’en oublier, tant dans le domaine de la peinture, que dans celui de la photographie, mais aussi parfois cinématographique et/ou musical. » Il décrit ses images comme suggestives et non subversives. Manorack les veut comme des questionnements aux émotions, aux sens et aux limites.

Art Collect Store - Manorack - Paris la REP
Art Collect Store - Manorack

L’artiste est membre de l’ADAGP et s’est associé avec d’autres artistes pour créer trois collectifs d’artistes. En 2019, c’est ARTéDESIGN qui a vu le jour et, en 2022, TRYPTIK et ART KaMaHé. Manorack expose ses œuvres depuis 2018 et a des projets d’expositions en 2023, à la fois en collectif et en solo. « Aujourd’hui, j’accepte assez bien le fait d’être considéré comme photoplasticien (artiste est un honneur) et l’abstraction que j’induis dans mes créations convient assez bien à mon sentiment de vouloir réveiller les consciences en les guidant vers d’autres réflexions que celles d’accepter l’image telle qu’elle se présente à première vue. Et pour cela, je n’ai pas de méthode précise et figée sauf celle de suivre le dialogue qui se déclenche entre le cliché et ma conscience du moment et d’en faire l’exposition. Je ne suis qu’un passeur… » Voilà qui résume parfaitement le besoin de transmettre propre à chaque artiste qui se veut « passeur » et non « détenteur ».

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TéMOIGNAGES

Devant le tableau « le pin », lors d’une exposition, un monsieur dit, contemplant : « Il est incroyable, je ne sais comment le dire, mais il me parle, il me dit qu’il a une histoire, je sais déjà où il va être chez moi, pour que je puisse y accrocher ma pensée au quotidien… ». Olivier. C me révèle alors qu’il est charpentier de marine et formateur dans un centre de compagnonnage en charpenterie. Petite anecdote : cet arbre qui a un tronc en « équerre », je l’ai imaginé résistant à la tempête de 1990, où, jeune pousse, son sommet n’a pu résister aux bourrasques et qui par la suite a continué à grandir en consolidant son sommet cassé mais pas arraché…Olivier.C, l’acheteur me dit alors que « cet arbre est résilient, qu’il ne meurt pas et qu’il a affronté la vie, c’est peut-être pour ça qu’on a peut-être des choses à se dire… ».
Olivier C
Devant mon tableau, la « forêt rouge », lors d’une exposition à Biarritz, un monsieur s’y arrête, tourne autour, durant de longues minutes et durant lesquelles, je l’observe sans rien dire puis j’avance vers lui, pour me présenter et voir si cela l’intéressait… Il se tourne vers moi : « it’s great and awesome ! I’m drowning in red and blue is constantly changing shades…”, et il est parti avec. C’était un touriste américain à Biarritz…et mon tableau s’est envolé vers les USA.
À l’exposition dans les Landes, une dame tourne autour d’un tableau représentant un paysage de montagne…le tableau fait très fortement penser à une estampe japonaise, à un tableau de paysage chinois. Puis, elle semble, après quelques minutes me chercher, en tout cas chercher sans doute l’auteur. Elle ne me connaît pas et j’étais assez en retrait pour laisser de la place aux regardeurs. D’un coup, elle me voit et s’avance vers moi, sans hésiter : « Ce tableau, c’est vous ! il y a beaucoup de calme, de profondeur et des nuances fines que je distingue tout en me transportant dans son intérieur. Ce tableau vous ressemble beaucoup, monsieur ! Ce tableau va être bien chez moi ». Depuis, Madame Saint-Lanne, me suit régulièrement dans mes expos.